Le nouveau né(vous) et son(votre) chemin de vie

Ce n'est qu'un engagement qui a été pris à la naissance, et bien plus avant celle-ci encore.
Cet engagement est celui « d'être », mais qu'il est difficile « ici et maintenant » d'être.

Cet « être » fragile et robuste à la fois qui pousse son premier cri vient unir le lien sacré entre la
terre et « le tout ».
Celui-ci (le nouveau-né) est une beauté parfaite parcequ'il « est » à chaque instant, chaque seconde.
Il est entièrement et complètement ce qu'il « est », une âme en quête de recherches, de savoir,
d'expérience, d'évolution.

Le chemin de vie s'apparente souvent à une lutte quotidienne car tel est le conditionnement qui
s'opère pendant les premières années du « nouveau-né ».
Une grande majorité d'individus vont percevoir leur vie comme une « difficulté » dans sa globalité
au lieu de la voir comme un « potentiel » « d'être » dans son entièreté en tout temps et chaque
instant.

Nul besoin de se « déconditionner », juste un besoin de se « re-trouver ».
Le besoin de son « être intérieur » est souvent oublié pour laisser place aux « besoins »
extérieurs...quelle erreure !!!...qui provoque tant de regret, mais quel miracle d'y être confronté pour
« apprendre ».
Apprendre quoi ?...la puissance de l'écoute de son « soi » profond qui « sait » le pourquoi de sa
venue, le pourquoi de « ses difficultées », le pourquoi de son cheminement de telle façon plutôt que
telle autre.
Le pourquoi du nécessaire abandon de son « état du vouloir » et son « état de faire », au simple
« état d'être ».
Quand on commence à dire « je suis », on vit pleinement dans le moment sans penser à ce qui
« était » ou ce qui « sera ».
On vit sans se retourner, on vit sans « s'inventer », on « vit » tout simplement.
Alors pourquoi cet enchainement de morceaux de vie nous apparaissent souvent comme une lutte ?
Parcequ'il est nécessaire pour trouver notre raison « d'être » qui vient du plus profond de nous même
et non de l'imagination d'individus qui nous entourent.
Vivre pour soi, c'est « être » le plus altruiste possible. Il n'y a pas de plus grand don que d'être soi même.
Comment faire ? Chercher et chercher encore, même quand tout semble noir, sombre et triste.
La lumière, on la met là où l'on veut....encore faut il le vouloir, le comprendre..
Ce petit « être » du début de vie n'a qu'un but, venir accomplir ce pourquoi il a choisi de
« s'incarner » et rien d'autre.
Connaître l'empathie, la bienveillance, la colère, la violence, la douceur...tout cela importe peu du
moment que l'on arrive à « re-trouver » son chemin.
On est libre ici bas de faire des choix, aucuns d'entre eux n'est mauvais. Tous sont « uniques » et
parfaits ».
Quoiqu'il arrive, quoiqu'il se passe, les connaissances, les prises de conscience et les
« obstacles »seront plus que profitables à notre « évolution ».
Tout comme une personne « vieillissante », regarde sa vie avec une infinie « sagesse » et
« comprend » tellement mieux le « pourquoi », que chaque « être » est beau et parfait même au
moment de « partir ».
Tel un nourrisson crie « son envie » de vivre.. un « vi-eux » pleure ses accomplissments de bonheur,
de joie, de gratitude.
A ce moment là, que votre chemin de vie vous semble accompli ou pas complètement, votre
parcours ne peut qu'être « félicité » car combien « ose » « être » et vivre avec ses « imperfections ».
Quel courage, quel audace vous avez tout au long de ce chemin, propre à vous et jamais identique à
un autre.
C'est ça « être « ... accepter « l'imperfection » de sa vie, acceptez de « s'en aller » sans avoir
accompli tout ce l'on croyait devoir « accomplir »...car une chose est sûr, votre chemin a été plus
que parfait, il a juste « été ».
Cet « être »fragile et robuste, naissant à la vie, évolue, se transforme, accomplit, « grandit » et
« s'éteint » dans la splendeur de son « être ».

Alors, « être en vie » c'est déjà une partie de votre « chemin », être en joie c'est s'approcher de
son « chemin », garder cette joie au quotidien c'est un accomplissement, s'éteindre avec elle
c'est une « célébration » de la vie.

Alors, vivez et « célébrez » tout simplement.